Exposition en cours
BRIGITTE DAHAN
Les mondes invisibles
Du 20 avril au 27 août 2023
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Exposition en cours
MARIE-EVE MARTEL
Hétérotrophies
Du 7 mai au 4 septembre 2023
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ONIRA LUSSIER
Parcours tracé, œuvres récentes
Du 7 mai au 4 septembre 2023
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EXPOSITION EN COURS
EXPOSITION RÉCITS DU VIVANT

  Du 7 mai au 27 août 2023

L’exposition Récits du vivant réunit le travail de trois artistes autour de différentes facettes du vivant. Alors que les échanges avec le milieu, la croissance, le développement, l’adaptation ou encore la reproduction sont des caractéristiques qui définissent la vie, leur façon de s’incarner dans l’existence individuelle est infinie. C’est ce qu’explorent Brigitte Dahan, Onira Lussier et Marie-Eve Martel en portant un regard singulier sur la manière dont la vie se raconte. Quels récits émergent du vivant? Comment l’art peut-il traduire ces récits? Les réponses à ces questions se déploient à travers des démarches tantôt formelles, tantôt spirituelles.

Alors que les sculptures de Dahan abordent la place de l’humain dans la nature et le cycle biologique par divers jeux d’échelle, les dessins de Lussier mettent de l’avant l’expérience performative vécue dans la réalisation du trait. De leur côté, les installations architecturales de Martel invitent à réfléchir aux multiples façons d’habiter l’espace et aux dynamiques spatiales entre nature et culture.

Récit de soi, récit de l’autre, récit de symbiose, chaque œuvre dépeint une réalité du vivant sous un angle singulier qui rappelle à la fois la fragilité et la force des organismes que nous sommes et qui nous entourent.

MARIE-EVE MARTEL
HÉTÉROTROPHIES

Marie-Eve Martel

Du 7 mai au 4 septembre 2023

Le travail de Marie-Eve Martel aborde la plasticité du paysage, les diverses façons d’habiter l’espace et les dynamiques spatiales entre nature et culture. Ainsi, les lieux architecturés constituent le point d’ancrage de sa recherche : que représentent-ils? Quel est leur impact sur l’imaginaire et le comportement humain? Quelles valeurs transmettent-ils?

À partir de matériaux variés, l’artiste explore l’interaction entre le monde mycologique et architectural. Ses compositions s’étalent sur les murs et dans les murs, sur les socles et dans les socles, si bien qu’on pourrait en imaginer sous le plancher ou ailleurs. Ainsi, la géométrie organisée de l’architecture entre en dialogue dans une danse formelle avec les éléments organiques « sauvages ». Inspirées par le surréalisme, le romantisme et par une certaine science-fiction, ces mises en scène théâtrales s’affichent comme des métaphores poétiques d’un monde en perpétuel changement qui cherche l’équilibre.

Marie-Eve Martel vit, travaille et est originaire des Basses Laurentides. Elle obtient en 2006 son baccalauréat en beaux-arts de l’Université Concordia et termine sa maîtrise en arts visuels et médiatiques de l’Université du Québec à Montréal en 2015. Le dessin, la peinture, la sculpture, l’installation, l’impression numérique et la gravure sont ses médiums principaux. Depuis quelques années, elle travaille également avec certains matériaux vivants, principalement des champignons, tel que présenté dans sa série Composition Hétérothrophique.

Crédits photos © Jean-Michel Naud Photographe

BRIGITTE DAHAN
LES MONDES INVISIBLES

Brigitte Dahan

Du 20 avril au 27 août 2023

Dans sa démarche, Brigitte Dahan s’intéresse à la place de l’humain dans la nature, au rapport de l’individu au groupe et au cycle biologique du vivant qu’elle explore par des jeux d’échelle. Du microscopique au macroscopique, les différentes perspectives employées par l’artiste lui permettent d’interroger l’origine, la nature et la finalité de la vie. Ainsi, la cellule, l’individu, le groupe, l’espèce ou encore le paysage sont mis en relation dans une
certaine distorsion de l’échelle.

D’ailleurs, le choix de l’argile comme matériau principal est significatif dans sa démarche, c’est-à-dire qu’en tant que matière première du vivant, l’argile porte en elle la notion même de création originelle, de transformation et de recommencement, des concepts au cœur d’une démarche qui porte aussi sur le passage du temps. L’ajout de textures à la terre par divers procédés (gravure, impression d’empreintes, estampage, moulage, etc.) vient parachever un vocabulaire plastique qui traduit le passage du temps et la transformation inéluctable de la matière. Telle une peau marquée ou une écorce, l’argile laisse ainsi percevoir une histoire à la fois intime et universelle.

Sculptrice et céramiste, Brigitte Dahan vit et travaille à Bromont. Après l’obtention d’un baccalauréat en arts plastiques de l’Université du Québec à Montréal , elle suit des formations au Centre des arts visuels de Montréal et au Studio de céramique de VMR, entre autres. Elle y développe une approche et un intérêt particuliers pour le travail de l’argile.

Crédits photos © Jean-Michel Naud Photographe

ONIRA LUSSIER
PARCOURS TRACÉ, ŒUVRES RÉCENTES

Du 7 mai au 4 septembre 2023

En créant des dessins de formats variés sous la forme de séries, Onira Lussier expérimente le trait comme une matière-texture. Sa pratique, souvent liée au monde du vivant, s’articule autour du geste qu’elle performe en dessinant. L’acte graphique construit ainsi l’œuvre, une façon d’aborder le dessin qui se rapproche de la sculpture. Non seulement les gestes répétitifs de hachures sur le papier révèlent des masses denses circonscrites en suspension dans une sorte d’esthétique biomorphique, mais ils s’inscrivent en tant que performance à part entière.

Parfois, les compositions bénéficient d’un traitement numérique qui permet à l’artiste de combiner des effets d’entrelacements, de juxtapositions et de superpositions aux traits déjà en place sur la feuille. Cette manipulation de l’image brouille les pistes et crée un effet d’ambiguïté chez le spectateur qui hésite quant à la nature réelle de l’œuvre. Ainsi, chaque dessin est une proposition de perception du geste comme élément à la base de la relation fondamentale entre l’humain et le trait.

Originaire de Québec, Onira Lussier a entamé sa carrière dans le milieu des arts de la scène. Elle obtient en 2010 un baccalauréat en enseignement du théâtre à l’Université du Québec à Montréal et complète une maîtrise en arts visuels à l’Université du Québec à Chicoutimi en 2016. Son expérience en théâtre l’a amenée à s’intéresser aux liens entre le corps et le médium du dessin. Ses œuvres grands formats sont pensées comme des espaces sculpturaux dans lesquels se déploient des univers tracés, qui oscillent entre l’organique et le minéral.

Crédits photos © Jean-Michel Naud Photographe

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