Du 28 septembre au 15 décembre 2013

Voulant glorifier les manuscrits contenant la Parole de Dieu, les calligraphes du début de l’ère chrétienne formulèrent le souhait de les enrichir de dorures, images, lettrines et autres décors. La tâche donna naissance au métier d’enlumineur, terme venu du verbe latin illuminare (éclairer, illuminer).

Essentiellement religieux en son début, car pratiqué par les moines dans différentes formes de codex employées pour la liturgie et l’étude (bibles, psautiers, livres d’heures, etc.), l’art de l’enluminure se répandit dans le monde profane en même temps que l’éclosion des grandes cathédrales.

À leur tour, les princes, les évêques et les marchands surent apprécier la splendeur de tels livres et voulurent retrouver ces images dans les chroniques, bestiaires, romans de chevalerie et favorisèrent l’installation d’ateliers laïcs.

Héritier de la tradition de ces moines et de ces maîtres d’atelier, l’enlumineur d’aujourd’hui s’efforce de restituer, dans le respect du bel ouvrage, avec l’amour du passionné pour le dessin et la couleur, les fastes de cet art toujours en renouvellement.

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