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À LA DÉCOUVERTE DU PARC

Le Centre culturel Yvonne L. Bombardier a la chance d’être entouré d’un splendide parc. Connaissez-vous son histoire? Parcourez les sentiers de celui-ci et découvrez au fil de votre promenade différentes anecdotes sur ce qui vous entoure!

Les débuts du parc

L’origine du parc débute en 1967, année où le tout nouveau siège social de la Fondation J. Armand Bombardier est construit sur une friche au 1000, avenue J.-A.-Bombardier à Valcourt. Au sous-sol, des activités culturelles et une bibliothèque sont accessibles aux résidants de la ville. La même année, la Fondation entreprend d’aménager un parc public avoisinant la Maison de la Fondation. Ce terrain d’environ 6 acres sera donc aménagé avec la volonté d’y planter des variétés d’arbres de la région. Parmi celles-ci, on compte pins, épinettes, bouleaux, saules, peupliers, noyers et érables de toutes sortes qui seront parsemés sur le terrain en fonction du plan présenté par M. Morin, urbaniste. 

Une étude du plan évalue que le coût d’aménagement du parc public était d’environ 20 000 $ à l’époque, ceci incluant excavation, nivellement, pelouse, plantation, lampadaires, etc.

C’est 5 ans plus tard, soit en 1972, que la Bibliothèque déménage dans des locaux plus spacieux à l’étage du nouveau Centre culturel fraîchement construit.

L'architecture du Centre culturel

Le 16 avril 1971, les architectes Marc Cinq-mars et Roger Desmarais, de la firme Cinq-mars et Desmarais, sont retenus pour la construction du Centre culturel.

La Bibliothèque d’abord située dans le sous-sol des bureaux administratifs de la Fondation est donc déménagée à l’étage du nouveau Centre culturel. À l’époque, le rez-de-chaussée du bâtiment n’abritait pas un centre d’exposition, mais plutôt une maternelle de même que des pièces pour organiser des activités culturelles et éducatives pour la population de Valcourt et des environs. Il comprenait, entre autres, une pièce audiovisuelle, une salle de peinture et même de céramique.

LES ŒUVRES D'ART DU PARC
L’un contre l’autre et Tu reviendras de Jean Côté

Les œuvres L’un contre l’autre et Tu reviendras, de Jean Côté, ont été présentées au Centre culturel à travers l’exposition de l’artiste Un côté hétéroclite du 30 septembre 2012 au 21 avril 2013.

L’exposition proposait une cinquantaine d’œuvres de l’artiste autodidacte peintre et sculpteur qui célébrait alors 40 ans de carrière professionnelle au moment même où le Centre culturel Yvonne L. Bombardier célébrait également ses 40 ans. Jean Côté s’inspire des thèmes rattachés au temps et au passage, tout comme des rencontres dans sa démarche artistique. Ces deux œuvres en aluminium sont des dons que l’artiste a laissés au Centre culturel à la suite de son exposition.

Arborescence de Jean Brillant

ArborescenceL’œuvre Arborescence, de Jean Brillant, figurait parmi 4 œuvres exposées à l’extérieur du Centre culturel lors de son exposition intitulée De pierre et de métal de l’automne 2001 au printemps 2002. Si  Arborescence est demeurée dans le parc après l’exposition, 2 des œuvres, Rhinocéroche et Médiation, sont aujourd’hui exposées à l’extérieur du Cégep Marie-Victorin. 

Jean Brillant est un sculpteur canadien né en 1959 à Rimouski. Il déménage dans le sud de la France en 1968 avec sa famille où il découvre la taille de la pierre du Vaucluse. Dès cet instant, son goût pour l’art est lancé. Son intérêt pour la matière le pousse a réalisé des sculptures extérieures depuis 1994, ce qui le conduira à rompre progressivement avec le marché traditionnel des galeries d’art. Aujourd’hui, nombre de ses œuvres font partie de collections publiques et privées telles que cette sculpture de pierre et de métal du 4 mètres de haut présentée dans le parc.

L’homme porte le poids de sa vie de Camille Racicot

L'homme porte le poids de sa vie L’œuvre L’homme porte le poids de sa vie a été conçue par l’artiste valcourtois Camille Racicot. 

L’artiste a exposé à quelques reprises au Centre culturel, notamment à une brève exposition du 10 au 26 avril 1976  intitulée Les gens de mon village vu par Camille Racicot.

En plus de cette œuvre, Camille Racicot est également l’auteur des bustes de bronze de Joseph-Armand Bombardier et Yvonne L. Bombardier que l’on retrouve respectivement dans le hall du Musée de l’ingéniosité J. Armand Bombardier et dans le hall du Centre culturel. Fait cocasse : la première fois que l’artiste a demandé à monsieur Bombardier de réaliser un buste de lui, ce dernier aurait décliné l’offre et déclaré qu’il accepterait lorsque Racicot aurait terminé ses études à l’école des Beaux-Arts de Montréal. C’est donc seulement en 1961 que le célèbre inventeur achètera un buste en bronze de lui-même de l’artiste valcourtois.

L’artiste peintre et sculpteur est décédé en 2016 à l’âge de 81 ans. 

QUELQUES ESSENCES D'ARBRES DU PARC
L'érable argenté

Érables argentésL’érable argenté a été choisi et planté afin de former une ceinture tout autour du terrain du parc dès 1968, soit les tout débuts. Sur les 155 érables originellement plantés, 8 ont été abattus au fil des ans pour cause de maladie, bris par le vent, verglas ou neige trop lourde.

Il a probablement été choisi, car il s’agit d’une essence d’érable très grosse, rustique et à croissance rapide idéale pour les grands espaces. Son feuillage profondément découpé, vert pâle argenté dessous, vert foncé sur le dessus, devenant jaune en automne en fait également un arbre qui ajoute à la beauté du parc.

Cet arbre préfère les sols humides. Dans les sols trop sablonneux, les racines peuvent infiltrer les drains ou les égouts pour aller chercher l’humidité.

Le pin sylvestre

Pins sylvestresIl reste aujourd’hui peu de pins sylvestres dans le parc entourant le Centre culturel. Une histoire raconte que ceux-ci seraient en fait des restants de la plantation d’arbres effectuée sur les côtés de l’autoroute 55. En effet, le pin sylvestre a été utilisé comme brise-vent le long de l’autoroute 55 dans les années 70 et c’est de là que proviendraient les 55 pins qui ont été plantés dans le parc. Depuis,  22 ont été coupés à cause de maladies et de nouvelles infrastructures. Ce serait le maire de l’époque, M. Rouillard, qui aurait procuré ces pins au parc.

C’est un grand arbre qui pousse sur les sols humides bien drainés. Il pousse le mieux en plein soleil sur les sols à texture légère à moyenne. Le pin sylvestre est modérément résistant à la sécheresse une fois établi. Ses aiguilles sont légèrement tordues et sont groupées par paires. 

Le frêne de Pennsylvanie

Frêne de PennsylvanieLe frêne de Pennsylvanie est un grand arbre rustique au bois dur, cultivé dans les grands jardins pour son feuillage et l’ombre qu’il produit. C’est un arbre de plein soleil qu’on peut planter dans un sol de tout genre. Son feuillage vert pâle en été prend une belle coloration jaune à l’automne.

Depuis quelques années, les frênes sont menacés par l’agrile du frêne, un insecte ravageur exotique qui a détruit des millions d’arbres en Amérique du Nord depuis son arrivée en 2002. En 2018, un traitement au TreeAzin a été commencé dans le parc pour sauver cette essence. Ce traitement est un insecticide injecté directement dans la base des arbres qui procure une protection allant jusqu’à 2 ans aux arbres traités. Il est répertorié pour une utilisation biologique et est exempté de la Loi sur l’interdiction des pesticides.

Le pommetier

Pommetiers au printempsOn retrouve 18 variétés de pommiers différentes plantées un peu partout dans le parc. Bien que tous les pommiers produisent des fleurs et des pommes, les espèces cultivées uniquement à titre ornemental sont souvent appelées pommetiers. 

En plus de ses qualités esthétiques incontestables, le pommetier permet, grâce à la profusion de fruits, d’observer une grande variété d’espèces d’oiseaux qui s’y abritent et s’y nourrissent.

Le févier d’Amérique

Févier d'AmériqueNombreux sont les visiteurs du parc qui se demandent de quel type d’arbre il s’agit lorsqu’ils passent devant un févier d’Amérique. Comme son nom l’indique, ses fruits font penser à de grosses fèves de 30 à 45 centimètres de longueur qui ressemblent à des poids mange-tout. Ceux-ci sont particulièrement appréciés par beaucoup d’animaux qui se nourrissent de ces gousses sucrées perdurant dans l’arbre durant une partie de l’hiver. 

À maturité, le févier d’Amérique atteint une hauteur d’environ 20 mètres et une largeur de 18 mètres offrant une ombre sans trop d’opacité. En effet, ses feuilles faisant penser à de petites fougères sont composées et très petites, ce qui vient modérer l’ombre du port très étalé de cet arbre. Les feuilles fines et légères laissent donc passer assez de lumière pour pouvoir lire, mais cachent assez des rayons de soleil pour rester au frais et confortable. C’est donc un arbre de prédilection à planter autour d’une bibliothèque comme la nôtre!

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