Du 25 janvier au 19 avril 2015

C’est en marchant dans la ville qu’un déclic s’est produit pour Chantal Lagacé. Au contact direct avec la ville, immergée dans un tout, entourée des formes et des objets urbains, reliée par ses pas sur le trottoir, son regard s’est tourné alors vers le au sol, puis le ciel, sur les détails ici et là, progressivement, la ville est apparue à l’artiste comme l’autoportrait de notre société.  Au fil de ses randonnées, ses « bains urbains », Chantal Lagacé a suivi un parcours insolite,  découvrant au tournant d’une rue une nouvelle construction, un commerce de quartier résistant aux grandes multinationales ou un bâtiment ravagé par les flammes.  Elle observe, elle photographie des éléments d’architecture, elle dessine des immeubles, elle prend des empreintes, et elle ramasse des objets sur les trottoirs. Ensuite, ces informations ou éléments sont rassemblés, assemblés, collés, peintes, dessinées, sur des supports de papier, de toile ou en 3D, organisés. L’aspect final d’une oeuvre représente tantôt un territoire, un centre-ville, une agglomération, quartier et une zone.

Dans l’exposition commencer au ras du sol, l’artiste propose un regard nouveau sur la ville.

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